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A propos de l'édition critique des Coryciana par Joseph IJsewijn (Roma, Herder, 1997). Le Luxembourgeois Jean Goritz, protonotaire apostolique, organisait dans sa ville à Rome des assemblées des artistes et humanistes. Le 26 juin 1512, en toute probabilité, fut inauguré par ses soins dans l'église de St. Augustin à Rome un autel en l'honneur de Ste Anne, pour lequel André Sansovino sculpta la statue de Ste Anne et de la Vierge avec son Enfant. Au-dessus Raffaello exécuta une fresque répresentante le prophète Isaïe (p. 424-25). La réaction contre la publication des Coryciana (1524) fut telle que Goritz l'année prochaine ne pouvait pas célébrer publiquement les fêtes de Ste Anne (p. 428). Le recueil de poésies des bons poètes était dédié à la statue corycienne de Sansovino, qui avait pu effondre la vie dans le marbre. Pourtant la mixture des personnages de la Bible et de la mythologie olympique, comme aussi dans De Partu Virginis de Sannazaro, avait excitée l'indignation d'Erasme et aussi de Gilles de Viterbe, probablement l'inspirateur des rites corcians (p. 433). Gilles de Viterbe aussi à p. 439 et 445.
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